Même pas peur?

La peur…  une émotion que nous connaissons toutes et tous, depuis notre plus jeune âge…

Une émotion utile, puisque la peur est la réaction à un sentiment de danger. La peur peut nous sauver la vie !

Elle peut aussi nous la gâcher. Quand la peur nous envahit, tout le temps, quand la peur devient angoisse, c’est oppressant. Ça nous retient, ça nous bloque, ça nous empêche d’avancer, ça nous ronge à l’intérieur.

Malgré cela, la peur exerce sur nous une certaine fascination. Nous aimons jouer à nous faire peur, à peu près à n’importe quel âge ! Nous déguiser en créature affreuse, traverser une forêt au milieu de la nuit, regarder des films d’horreur, dévorer des livres au suspens insoutenable !

Pourquoi ? Pour conjurer le sort, peut-être ? Pour nous prouver quelque chose à nous-mêmes ? Et oui, affronter sa peur, c’est relever un défi. Y parvenir est un gain de confiance pour soi inestimable.

Et vous alors, qu’est ce qui vous fait peur ? Les araignées, le noir, le vide, l’orage ? La mort, la solitude, la souffrance, la maladie ? La vie ?

Nombreuses sont les choses inquiétantes dans notre monde. Mais ce que nous craignons le plus n’a rien à voir avec les masques effrayants de monstres, fantômes ou sorcières…

Ce sont peut-être bien les pensées qui nous trottent dans la tête qui nous terrifient le plus… Et si je perdais mon travail, ma maison ? Va t-elle s’en sortir dans la vie ? Et si je n’étais plus là pour voir grandir mes enfants ?

Comment venir à bout de ces pensées qui nous terrifient ?

En respirant un bon coup d’abord ! En nous rappelant ensuite de tout ce que nous avons affronté jusqu’ici et qui nous a rendus plus forts.

« Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts », dit le proverbe. Paul l’exprime de manière plus développée dans sa lettre aux Romains :

Bien plus, nous sommes fiers même de nos détresses, sachant que la détresse produit la persévérance, la persévérance produit la victoire dans l’épreuve, et la victoire dans l’épreuve produit l’espérance. »

Lettre de Paul aux Romains, 5,3-4

Faisons donc un sort à nos pensées angoissantes en savourant les friandises de la confiance !

Pour jouer à se faire peur…

L’incontournable, indétrônable, inimitable Shining de Stanley Kubrick! Personnellement, je ne le regarderai jamais toute seule!

Douce nuit de Dino Buzzati. Une nouvelle du recueil Le K. Je vous conseille de la lire une fois la nuit tombée…

Taveyanne, la porte du Diable de Marc Voltenhauer. Un polar pour enfants de la série « Frissons suisses ». Recommandé par mon fils, même si… « même pas peur »!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *