J’espère bien!

La fin du monde serait pour demain, j’achèterais quand-même des – beaux – skis!

Martin Luther et Laure Devaux

C’est avec fierté que je vous présente mon achat d’après confinement : mes nouveaux skis et mes nouvelles chaussures de ski. Quel sens des priorités, me direz-vous!
Un beau cadeau de quarantaine, je me suis fait plaisir.
C’est sûr qu’aujourd’hui, la seule manière de profiter de mon achat, c’est de me projeter dans l’avenir, en me rêvant déjà sur les sommets enneigés, m’imaginant dévaler la pente avec tous les frissons que cela procure.

Mais est-ce que je pourrai vraiment utiliser mon nouveau matos cet hiver ? En fait, je n’en sais rien. C’est probable, mais en réalité, je ne sais pas.

J’espère bien pourtant !
Comme pour un tas de choses qui jusqu’ici semblaient aller de soi, aujourd’hui, on ne sait pas… on espère.

Espoir et même espérance, ont pris corps ces derniers temps dans des choses qui nous ont peut-être jusqu’ici semblées banales, normales ou acquises.

On en est venu à espérer très fort pouvoir aller boire un café sur une terrasse, espérer pouvoir acheter une ceinture, espérer revoir sa famille.

Tout doucement, certains de nos espoirs se concrétisent. Et pour le reste, on essaie de garder confiance dans le fait que ça va aller.

Ça va aller, probablement, je l’espère… mais ça ne tombera pas du ciel comme des flocons de neige.

Ça a plus de chance d’aller, si pour commencer, on savoure notre chance de boire un café en terrasse, notre privilège de pouvoir nous offrir des vacances, si on prend la mesure de toutes nos richesses, matérielles ou relationnelles.

Ça a plus de chance d’aller ensuite si on fait un projet pour l’avenir, un projet sensé et tourné vers l’extérieur de nous-mêmes.

Et ça va aller enfin si on prend nos responsabilités, et qu’on décide de se mouiller pour construire du mieux, ici dans notre petit quotidien, plus loin dans notre grand monde.

Alors farte tes lattes, plante un pommier, c’est aujourd’hui que demain devient réalité !

Référence
« Si l’on m’apprenait que la fin du monde est pour demain, je veux quand même planter aujourd’hui mon pommier. » Cette citation est attribuée à Martin Luther.
En réalité, on ne sait pas d’où provient ni même si Luther l’a vraiment prononcée. Elle a peut-être simplement été déduite de sa pensée. Qu’importe! Elle est un bel encouragement à regarder vers demain et à agir aujourd’hui!

Un peu de fraîcheur…

2 réponses sur “J’espère bien!”

  1. Hello Laure,
    Toujours aussi top tes billets.
    Tu as vraiment trouvé ton style… C’est une joie de te lire et de te regarder, skis à l’épaule.
    Bon, moi, les lattes, ça me dit pas trop… Je vais me contenter de planter un pommier.
    Bien à toi et belle suite.
    Bises, Jean-Marc

  2. Merci Jean-Marc!
    Même pas des lattes de ski de fond dans ta contrée?!
    Au plaisir de continuer à partager nos mots.
    Bises

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